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NEUROSCIENCES : RECHERCHES
285. NEUROSCIENCES
L’insomnie vous donne la sensation d’être jusqu’à dix ans plus vieuxLes chercheurs ont dévoilé un lien entre la qualité du sommeil et l’âge subjectif, démontrant qu’un sommeil insuffisant peut faire en sorte que les individus se sentent beaucoup plus âgés. Grâce à deux études portant sur plus de 600 participants, ils ont constaté que chaque nuit de sommeil insuffisant contribuait à se sentir 0,23 an plus vieux, la restriction du sommeil faisant que les participants se sentaient en moyenne 4,4 ans plus vieux. Cette recherche met en évidence l’impact profond du sommeil sur l’âge subjectif, suggérant que le fait de se sentir alerte peut faire sentir que l’on a l’impression d’avoir rajeuni de quatre ans, tandis que le fait de se sentir extrêmement somnolent peut vieillir l’âge perçu de six ans. Les résultats soulignent l’importance d’un sommeil de qualité pour maintenir un sentiment de jeunesse et promouvoir la santé et l’activité.
286. AUTISME, NEUROSCIENCES & PSYCHOLOGIE
Pendant la grossesse, le cannabis est lié à l’autisme et aux risques de TDAHLes chercheurs ont identifié un lien étroit entre le trouble prénatal lié à la consommation de cannabis (CUD) et les risques accrus de TDAH, de TSA et de DI chez les enfants. L’étude a analysé plus de 222 000 couples mère-progéniture en Australie, révélant que les enfants de mères atteintes de CUD prénatale étaient presque deux fois plus susceptibles de développer ces troubles neurodéveloppementaux. De plus, des facteurs tels que le tabagisme maternel et les complications de la grossesse ont été constatés pour exacerber davantage ces risques. Cette étude exhaustive souligne le besoin crucial d’accroître la sensibilisation et de prendre des mesures préventives pour atténuer les effets néfastes de l’exposition prénatale au cannabis sur la progéniture.
287. NEUROSCIENCES & PSYCHOLOGIE
Gérer la colère : Écrivez-le, jetez-le et apaiser la colère avec du papier et un styloLes chercheurs ont identifié une méthode efficace et simple pour gérer la colère : écrire les sentiments à propos d’une expérience négative, puis jeter le papier en le déchiquetant ou en le jetant réduit considérablement les niveaux de colère. Cette étude novatrice offre non seulement un outil pratique de gestion de la colère, mais soutient également le potentiel thérapeutique de l’interaction physique avec des objets pour modifier les émotions. En simulant un scénario où les participants recevaient des commentaires injustement sévères, l’étude a démontré que ceux qui se débarrassaient de leurs réactions écrites connaissaient un retour aux niveaux de colère de base, contrairement à ceux qui conservaient le document. Cette découverte pourrait révolutionner les stratégies quotidiennes pour faire face au stress et à la colère, en s’inspirant des pratiques traditionnelles japonaises pour le soulagement émotionnel.
Qu'est-ce que le stress ?
C'est un ensemble de perturbations psychiques et biologiques en réponse à des diverses agressions (émotions, choc, parmi d'autres).
Quels peuvent être les facteurs du Stress ?
. Relatif au travail : | . Intégration d'une structure. | |
. Changement de poste. | ||
. Nouvelles responsabilités. | ||
. Changement de l'organisation du travail. | ||
. Délais de réalisation très courts. | ||
. Place confinée du bureau de travail. | ||
. Partage des bureaux. | ||
. Eclairage inadapté. | ||
. Bruits (téléphone, imprimants etc). | ||
. Chauffage ou climatisation mal réglé. |
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. Relatif à l'hygiène de vie : | . Café ; Alcool ; Cigarettes ; Déséquilibre alimentaire ; Sommeil ; Rythme social. |
|
. Autres causes : | . Pollution ; Soucis personnels ; Partage des espaces de vie (maisons de retraite). |
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. Surmenage ; Chocs chirurgicaux ; Grandes maladies. |
Quelles sont les conséquences sur l'organisme ?
Le Stress se ressent par ses effets sur la musculature : les émotions et l'anxiété agissent sur les muscles à travers le système nerveux qui commande des différents contractions musculaires.
Le Stress se manifeste aussi par une fatigue permanente, une forte transpiration, des bourdonnements d'oreille, des accélérations du rythme cardiaque, des insomnies, des éruptions cutanées, des ulcères.
Troubles Anxieux / Troubles de l’humeur / Troubles des Conduites Alimentaires / Troubles habituellement Diagnostiqués pendant la Petite Enfance, la Deuxième Enfance ou l'Adolescence / Delirium, Démence, Trouble Amnésique et Autres Troubles Cognitifs / Schizophrénie et Autres Troubles Psychotiques / Troubles Somatoformes / Troubles Dissociatifs / Troubles du Contrôle des Impulsions Non Classes Ailleurs / Troubles de la Personnalité / Troubles du Sommeil / Troubles sexuels et de l'identité sexuelle / Troubles Mentaux liés à l’Utilisation d’une Substance / Autres Troubles / Troubles Factices
Qu'est-ce que le trouble obsessionnel compulsif ?
Ce trouble apparaît parfois dans l'enfance mais plus souvent à l'adolescence ou au début de l'âge adulte. Il débute soit de façon très graduelle, soit de façon rapide suite à un traumatisme ou un stress aigu.
Les critères diagnostiques tels que définis par le DSM IV :
- Existence soit d'obsessions soit de compulsions :
Obsessions définies par (1), (2), (3) et (4) :
(1) Pensées, impulsions ou représentations récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l'affection, sont ressenties comme intrusives et inappropriées et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante.
(2) Les pensées, impulsions ou représentations ne sont pas simplement des préoccupations excessives concernant les problèmes de la vie réelle.
(3) Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, impulsions ou représentations ou pour neutraliser celles-ci par d'autres pensées ou actions.
(4) Les sujets reconnaissent que les pensées impulsions ou représentations obsédantes proviennent de sa propre activité mentale, (elles ne sont pas imposées de l'extérieur comme dans le cas des pensées imposées).
Compulsions définies par (1) et (2) :
(1) Comportements répétitifs (p. ex., lavage des mains, ordonner, vérifier) ou actes mentaux (p. ex., prier, compter, répéter des mots silencieusement) que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible.
(2) Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer le sentiment de détresse ou à empêcher un événement ou une situation redoutés; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu'ils proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs. - À un moment durant l'évolution du trouble, le sujet a reconnu que les obsessions ou les compulsions étaient excessives ou irraisonnées. N.B.: Ceci ne s'applique pas aux enfants.
- Les obsessions ou compulsions sont à l'origine de sentiments marqués de détresse, d'une perte de temps considérable (prenant plus d'une heure par jour) ou interfèrent de façon significative avec les activités habituelles du sujet, son fonctionnement professionnel (ou scolaire) ou ses activités ou relations sociales habituelles.
- Si un autre trouble de l'axe 1 est aussi présent, le thème des obsessions ou des compulsions n'est pas limité à ce dernier (p. ex., préoccupation liée à la nourriture quand il s'agit d'un trouble des conduites alimentaires; au fait de s'arracher les cheveux en cas de trichotillomanie; inquiétude concernant l'apparence en cas de peur d'une dysmorphie corporelle; préoccupations à propos de drogues quand il s'agit d'un trouble lié à l'utilisation d'une substance; crainte d'avoir une maladie sévère en cas d'hypocondrie; préoccupation à propos de besoins sexuels impulsifs ou de fantasmes en cas de paraphilie; ou ruminations de culpabilité quand il s'agit d'un trouble dépressif majeur).
- La perturbation ne résulte pas des effets physiologiques directs d'une substance ni d'une affection médicale générale.
Références:
American Psychiatric Assocation, DSM-IV Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, Masson, 1996.
Troubles Anxieux / Troubles de l’humeur / Troubles des Conduites Alimentaires / Troubles habituellement Diagnostiqués pendant la Petite Enfance, la Deuxième Enfance ou l'Adolescence / Delirium, Démence, Trouble Amnésique et Autres Troubles Cognitifs / Schizophrénie et Autres Troubles Psychotiques / Troubles Somatoformes / Troubles Dissociatifs / Troubles du Contrôle des Impulsions Non Classes Ailleurs / Troubles de la Personnalité / Troubles du Sommeil / Troubles sexuels et de l'identité sexuelle / Troubles Mentaux liés à l’Utilisation d’une Substance / Autres Troubles / Troubles Factices
Qu'est-ce que l'anxiété généralisée ?
Les critères diagnostiques décrits dans le DSM-IV :
- Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certains nombre d'événements ou d'activités (tel le travail ou les performances scolaires).
- La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.
- L'anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (dont au moins certains symptômes présents la plupart du temps durant les six derniers mois). Un seul de ces items est requis chez l'enfant :
- agitation ou sensation d'être survolté ou à bout,
- fatigabilité,
- difficulté de concentration ou de mémoire,
- irritabilité,
- tension musculaire,
- perturbation du sommeil (difficultés d'endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant).
- L'objet de l'anxiété et des soucis n'est pas limité aux manifestations d'un trouble de l'axe 1, p. ex., l'anxiété ou la préoccupation n'est pas celle d'avoir une attaque de panique (comme dans le trouble panique), d'être gêné en public (comme dans la phobie sociale), d'être contaminé (comme dans le trouble obsessionnel compulsif), d'être loin de son domicile ou de ses proches (comme dans le trouble anxiété de séparation), de prendre du poids (comme dans l'anorexie mentale), d'avoir de multiples plaintes somatiques (comme dans le trouble somatisation) ou d'avoir une maladie grave (comme dans l'hypocondrie), et l'anxiété et les préoccupations ne surviennent pas exclusivement au cours d'un état de stress post-traumatique.
- L'anxiété, les soucis ou les symptômes physiques entraînent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d'autres domaines importants.
La perturbation n'est pas due aux effets physiologiques directs d'une substance (p. ex., une substance donnant lieu à abus, un médicament) ou d'une affection médicale générale (p. ex., hyperthyroïdie) et ne survient pas exclusivement au cours d'un trouble de l'humeur, d'un trouble psychotique ou d'un trouble envahissant du développement.
Références:
American Psychiatric association, DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Traduction française, Paris, Masson, 1996
Troubles Anxieux / Troubles de l’humeur / Troubles des Conduites Alimentaires / Troubles habituellement Diagnostiqués pendant la Petite Enfance, la Deuxième Enfance ou l'Adolescence / Delirium, Démence, Trouble Amnésique et Autres Troubles Cognitifs / Schizophrénie et Autres Troubles Psychotiques / Troubles Somatoformes / Troubles Dissociatifs / Troubles du Contrôle des Impulsions Non Classes Ailleurs / Troubles de la Personnalité / Troubles du Sommeil / Troubles sexuels et de l'identité sexuelle / Troubles Mentaux liés à l’Utilisation d’une Substance / Autres Troubles / Troubles Factices
Qu'est-ce que le trouble de stress post-traumatique ?
Selon le DSM IV le trouble est du a l'exposition à un événement traumatique qui provoque chez l'individu de la peur, de la détresse ou de l'horreur. Ce trouble se manifeste par un ré expérience persistante de l'événement traumatique, des comportements d'évitement des stimuli associés au traumatisme, un émoussement de la réactivité générale et un état d'hyperactivité neurovégétative.
- La personne a été exposée à un événement traumatique au cours duquel les deux critères suivants étaient présents :
- Le sujet a vécu, a été témoin ou a été confrontée à un événement ou à des événements durant lesquels des individus ont pu mourir ou être très gravement blessés ou bien ont été menaces de mort ou de grave blessures ou bien durant lesquels son intégrité physique ou à celle d'autrui a pu être menacée.
- La réaction du sujet à l'événement s'est traduite par une peur intense, un sentiment d'impuissance ou d'horreur.
NB. Chez les enfants, un comportement désorganisé ou agité peut se substituer à ces manifestations.
- L'événement traumatique est constamment revécu, de l'une (ou plusieurs) des façons suivantes :
- Souvenirs répétitifs et envahissants de l'événement provoquant un sentiment de détresse et comprenant des images, pensées ou des perceptions. NB. Chez les jeunes enfants peut survenir un jeu répétitif exprimant des thèmes ou des aspects du traumatisme,
- Rêves répétitifs et pénibles de l'événement, provocant un sentiment de détresse. NB. Chez les enfants, il peut y avoir des rêves effrayants sans contenu reconnaissable,
- Impression ou agissement soudain comme si l'événement traumatique se reproduisait (incluant des sentiments de revivre l'événement, des illusions, des hallucinations et des épisodes dissociatif (flash-back), y compris ceux qui surviennent au réveil ou au cours d'une intoxication). NB. Chez les jeunes enfants, des reconstructions spécifiques du traumatisme peuvent survenir,
- Sentiment intense de détresse psychologique lors de l'exposition à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect du traumatisme en cause,
- Réactivité physiologique lors de l'exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect du traumatique en cause.
- Évitement persistant des stimuli associés au traumatisme et émoussement de la réactivité générale (ne préexistant pas au traumatisme), comme en témoigne la présence d'au moins trois des manifestations suivantes :
- efforts pour éviter les pensées, sentiments ou conversations associés au traumatisme,
- efforts pour éviter les activités, endroits ou gens qui éveillent des souvenirs du traumatisme,
- incapacité de se rappeler d'un aspect important du traumatisme,
- réduction nette de l'intérêt ou de la participation pour des activités importantes ou bien réduction de la participation à ces mêmes activités,
- sentiment de détachement d'autrui ou bien de devenir étranger par rapport aux autres,
- restriction des affects (ex.: incapacité à éprouver des sentiments tendres),
- sentiment que l'avenir est " bouché ", (p. ex. pense ne pas pouvoir faire carrière, se marier, avoir des enfants, ou avoir un cours de la vie).
- Présence des symptômes persistants traduisant une activation neurovégétative (ne préexistant pas au traumatisme).
Comme en témoigne au moins la présence d'au moins deux des manifestations suivantes :- difficultés d'endormissement ou sommeil interrompu,
- irritabilité ou accès de colère,
- difficultés de concentration,
- hyper vigilance,
- réaction de sursaut exagérée.
- La perturbation (symptômes des critères B, C et D) dure plus d'un mois.
- La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d'autres domaines importants.
Référence:
American Psychiatric association, DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Traduction française, Paris, Masson, 1996.
Troubles Anxieux / Troubles de l’humeur / Troubles des Conduites Alimentaires / Troubles habituellement Diagnostiqués pendant la Petite Enfance, la Deuxième Enfance ou l'Adolescence / Delirium, Démence, Trouble Amnésique et Autres Troubles Cognitifs / Schizophrénie et Autres Troubles Psychotiques / Troubles Somatoformes / Troubles Dissociatifs / Troubles du Contrôle des Impulsions Non Classes Ailleurs / Troubles de la Personnalité / Troubles du Sommeil / Troubles sexuels et de l'identité sexuelle / Troubles Mentaux liés à l’Utilisation d’une Substance / Autres Troubles / Troubles Factices